LIBRE

Makao venait d'entrer sur les terres de SW. Il était sur les terres de Llowa, avec l'intention que ce dernier deviendrait son clan (J'ai posté ma candidature). Il regarda autour de lui, de son regard noir, meilleur pour scruter les formes féminimes que pour détailler les paysages aussi beau soit-il. Mais comme l'âme généreuse qu'il est, il a décidé de vous le décrire. Il marchait sur du sable blanc et chaud, dans lesquelles ses sabots noirs s'enfonçaient avec douceur. Une douce brise faisait se soulever délicatement sa queue finement panachée et onduler ses crins. L'eau turquoise était couverte de vaguelettes, extrèmement invitante. Le soleil couchant s'éteignait lentement dans mille reflets multicolores, faisant brûler de couleurs chatoyantes la mer. Maintenant, à moi de prendre le relais pour vous décrire la beauté du bel étalon. Sa tête fine aux traits arabesques était détendue autant que son encolure courte et musclée. Son poitrail imposant dont les muscles roulaient à chaque pas brillait comme des étoiles. Sa croupe rebondit se terminait par une longue queue blanche. Ses menbres fins et élancés bougeaient agréablement. Sa robe plus pure qu'on n'aurait pu le croire brillait étrangement dans le crépuscule.

Ses pensées voguaient dans un horizon lointain, hésitant entre le passé et le futur. Il n'avait pas de regrets, c'était fait et ce n'était pas autrement. Il ne l'oubliait pas malgré qu'il l'eut désiré plus ardemment que le plus beau corps que ses yeux aient pu voir. C'était la seule qui aurait pu changer sa vie, son caractère mais il était resté tel qu'il était, aussi dragueur et manipulateur. Et ce n'est pas son passé qui l'empêcherait de voir les juments du futur. Il ronfla des naseaux en se laissant bercer, pensant à ne plus penser...

Makao, se laissant délicatement porté par le flot de ses pensées que mon respect envers les juments m'interdit de traduire se fit arracher à sa délicieuse quiétude par une odeur féminine. Sucrée, elle n'en était pas moins piquante et lui fit tourner la tête avec la délicatesse, mot que parfois il oubliait ( En ce moment, c'est le cas ). Une forme délicieuse se profilait au loin, rousse au milieu du sable blanc, couverte de milles reflets allant du doré au noir. Mais il était si loin qu'il ne pouvait qu'essayer de deviner les formes de cette belle, il en était assuré, jument. Makao prit le galop en direction de la forme extrêmement invitante. Il avait des foulées très aériennes et qui paraissait gracieuse dans le sable. Son encolure n'était nullement arquée, la détente ne gâchait en rien son physique d'athlète. Le sable s'envolait doucement derrière lui, faisant un voile délicat dont quelques grains se déposaient parfois sur sa robe. Quand il commença à arriver assez près mais sans pouvoir distinguer les détails, il la regarda sans modération. Il était tout de même assez éloigné pour qu'elle ne puisse voir en ses yeux que deux boules aussi noirs que sa robe était blanche. Elle était très typée arabe, un chanfrein demi lunée avec une petite liste blanche. Des formes voluptueuses, harmonieuses et savoureuses. Une robe aux teintes magnifique, une queue voletant délicatement, une belle crinière tombant légèrement emmêlée. Il ne s'était pas trompé, elle était superbe. Je préfère, au moins pour ce passage, ne peut dire ce à quoi il pense, je suis décent .

Il hennit légèrement, d'un hennissement de questionnement et d'invitation, délicieux et rauque. Il s'arrêta à quelques mètres de la jument plongeant son regard noir dans les yeux amandes de la jolie jument. Il attendit patiemment, sans s'approcher plus, aussi gentleman que pouvait l'être un vrai.