Vui, j'ai essayé d'écrire deux trois sujets avec Euphe', sauf que .. ( Vais me faire buter par Thalie moi :p ) une autre de mes perso' me tient tellement à la peau que j'ai énormément de mal à écrire u_u.
Donc vous pensez que j'garde Euphé' ou que j'prends l'autre ? Presentation de Hel:
Histoire : Ca t’intéresse, ma vie ? Très bien. Poses-toi et tais-toi. As-tu déjà entendu parlé du Nord ? Le vrai, attention. Pas celui où quelques ridicules flocons volettent avec bonheur, non. Je vous parles de celui à l’extrémité du globe, tendant vers l’Océan Arctique. Non, bien sûr, tout ce monde t’es inconnu, n’est-ce pas ? Je ne prétends as avoir les talents certains qu’on les autres pour décrire, pourtant, je vais te montrer ces lieux. Ferme les yeux. Imagine autours de toi un paysage désertique, au sens froid du terme. Des maigres touffes d’herbes, quelques loups recherchant, les côtes saillantes, quelque proie vulnérable à dévorer. Ce fût mon monde, il y a un temps. D’où vient cette robe pure et sans taches qui me fait vomir. Ce fût mon monde, donc. Oh, bien sûr, pas dans une steppe à la merci de ce vent dévorant, non. Une caverne aux falaises abruptes nous avait servit lors de ma jeunesse. Nous ? Ma mère, mon frère et moi. Maigre famille, c’est certain. Pourtant, des années durant, tout alla bien. J’étais sans tares, à l’époque. Jusqu’à l’année de mes trois ans. Les hormones, vois-tu ? Mais pas dans le sens de toutes ces juments méprisables qui aspirent à pouliner et finir leur misérable vie en paix. Il faut dire que mon frère était bien naïf, tout de même. Naturellement, il se faisait mener par le bout de son nez. Ce petit être faible et inutile avait troqué le chapeau de confident d’enfance à celui d’esclave. Pas un esclave capable de rébellion, non. Sur ce coup là, je dois avouer que je suis fière de mes talents. Vois-tu, les plantes peuvent droguer le corps, et l’esprit. Mais certaines personnes veulent s’en défaire. Et on ne se défait pas de moi, on en demande toujours encore, encore. Où en étais-je ? Ah oui. D’autant plus qu’à la mort de la carcasse qui m’avait donné la vie, d’ailleurs. Je n’étais plus que sa seule famille, la pauvre bête. Imagine un esclave servile au point d’accepter la mort sans sourciller pour ma propre envie. Non, je ne l’ai pas tué, d’autres personnes peuvent se charger des basses besognes. La quête primaire de la nourriture nous força un jour à partir. Non pas pour moi, ce cher être préférait se priver trois jours plutôt que de laisser mes lèvres sèches. Mais cette pauvre bête que faisait pitié, que veux-tu. Un jour donc, nous partîmes. La semaine d’après, nous étions en vue d’un troupeau. Heureusement d’ailleurs, car l’Esclave commençait à se porter mal, à boiter et à respirer avec difficulté. Pas très esthétique. Cependant, comment intégrer ce troupeau ? Eh bien grâce à la mort de l’être qui m’accompagnait. Oui, ouvres de grands yeux. Il allait mal de toute manière, à quoi bon l’user jusqu’à la corde ? Une nuit à attendre, nuit qui fut d’ailleurs ennuyeuse. Plus de peau chaude pour se protéger du vent, ou du froid menaçant. Le lendemain, il était mort. Je dois t’avouer que j’ai un talent certain pour jouer la comédie. Qui servit maintes et maintes fois. Donc, à la mort de l’Esclave, je me dirige vers le troupeau, majoritairement composé de jeunes juments fragiles, aucun intérêt. Le dominant, par contre, était une proie intéressante. Après quelques battements de sourcils, il avait gobé une histoire pourtant invraisemblable : un étalon sadique, qui me gardait prisonnière, et qui venait de mourir là-bas, dans la plaine. Au cri indigné de l’étalon, j’avais compris que tout s’arrangeait. Des mois passèrent. Les trois atouts étaient réunis : Sécurité, Esclave, Servantes. Au début, évidemment, j’étais proche de tout ces êtres dégoûtants. Mais au fur et à mesure, une barrière de glace s’était mise entre les autres et moi. Et ils en redemandaient, quémandant misérablement mes faveurs. Les jeunes reproductrices cédaient leur place pour une parole rassurante, cajolante. L’étalon aurait pu tuer pour un souffle chaud venant de moi. Situation agréable, tu ne trouve pas ? De plus, avec le temps qui passait, les efforts venant de moi devenaient moindres. Comme pour une drogue. On en veut toujours plus, et ce que l’on obtient n’est pas suffisant. Essayes d’imaginer une
douzaine d’être comme cela envers moi. Jouissif. Sauf qu’un jour, une émotion nouvelle entra en moi. La soif de conquête. Pas la conquête de territoires, non, cette quête est vaine et puérile. Non, la conquête des âmes, la conquête des êtres, une conquête irréversible. Et je me voyais déjà entouré de tout ces lèches-bottes, ne sachant plus me contenir face à cette envie irrépressible. Et je partie. Sans un regard envers le troupeau ou le reste du squelette qui pourrissait dans une plaine, non loin de là. La survie n’était pas dure, bien sur. C’est fou ce qu’on peut rendre des personnes obéissantes et serviles. Le seul regret que je peux adresser est le manque d’épices. Oui, j’avoue. J’ai besoin de mes rangs d’esclaves et de servantes, oui. Mais un jour, une fois, je voudrais sentir la résistance.
Mais jusqu’à présent, Hel reste seule dans la course.
Caractère : Toujours ici, mon chou ? L’histoire est finie, cependant. Quoi, qu’est-ce que t’as à me fixer avec tes yeux globuleux ? ’accord, très bien. Sais-tu d’où viens mon nom ? Oui, l’évidence même, Hell = enfer, en anglais. Certes. Mais mon nom ne vient pas de là. Mon nom à donné Hell. Car je diriges les enfers et les âmes des morts qui ne seraient pas morts au combat. Avec propriété exclusive sur eux. Sympathique, hm ? Evidemment, je n’ai pas les mêmes attributions que la porteur originelle de ce nom, soit. Pourtant, il me colle à la peau comme un parfum enivrant. Et me représente entièrement. Maintenant, décrire mon caractère. Aïe, tu me poses une colle. Un adjectif me représente entièrement : Manipulatrice. Oui, je n’ai aucune honte à cela. Pourquoi en aurais-je ? Chacun sa particularité. Froide. Cœur effacé. Il paraitrait que dans la mythologie nordique Hel aurait la moitié de son corps d’une beauté pure et parfaite, et l’autre pourrie, rongée par les vers. Peut-être que c’est mon cas également. Corps sans défaut, pour champ de ruine interieur. Pourquoi pas, après tout. Oh, peut-être pas entièrement ruiné, je te l’accorde ; quelque part doit bien subsister les restes de l’enfance banale et sans interêt. Car quel est l’interêt de vivre sans passion, sans excitation qui vous tord l’échine ? Il n’y en a pas. Une phrase résume bien cela.
« J'ai toujours préféré la folie des passions à la sagesse de l'indifférence »
Non ? Eh bien colle-la moi sur le dos. Comprends que ma passion est de vivre en déesse, dominant l’horizon, faisant ployer la masse infecte des insectes au dessous de moi. Maintenant pars. Tu en sais assez. Tu t’es déjà trop drogué.