[ C'était si facile autrefois. - PV

- PRIVE A HOLLYBURN CRASH -

Une brise légère mais glaciale éparpillait les crins d'une petit jument blanche, avançant tête basse vers l'inconnue. Face à elle, une étendue infinie d'herbe. De l'herbe à foison, verte, grasse, et tellement appétissante que la femelle ne put s'empêcher d'en arracher plusieurs poignées au passage.

Cette demoiselle qui paraissait mourir de faim, c'était la belle, douce & tendre Anastasia, cette petite demoiselle si naïve que cela pouvait ce lire sur son visage angélique dont le chanfrein était creusé : tout ce qui faisait la beauté d'un cheval arabe. Ana' évoluait avec grâce & légèreté, lentement, tant et si bien qu'elle avait l'air de flotter. Ses sabots effleuraient avec délicatesse le sol, comme pour ne pas l'abîmer. C'était un nouveau départ pour une nouvelle vie. Les gens qu'elle connaissait, elle les avait laissé derrière elle sans s'en soucier. Quoique, maintenant que la demoiselle replongeait dans ses pensées, dans ses souvenirs, il y avait bien quelqu'un qu'elle souhaitait revoir : son meilleur ami. Juste pour le voir, pour se confier à lui & pour avoir moins peur d'affronter l'inconnu.

Car, en effet, elle avait peur. Et pourtant, il n'y avait aucune raison. Anastasia avait juste perdu ses points de repère, et d'ici quelques jours, elle en aurait de nouveaux. Ainsi était faite la vie ... Mais une présence la sortie de sa réflexion profonde. Elle était casi-certaine de ne pas être seule. Une autre présence régnait, et une présence étrangement familière. Cette odeur ... Un rêve ou une réalité ?

Vouloir toujours cacher aux autre ses failles,
avoir tellemen peur de revenir,
avoir le droit de devenir.
♫

Une bise glaciale siffler d'une façon douce entre ses imposantes collines. Ses si belles collines où des grande traînait d'herbes grasses comme je les aime tapissait le sol encore humidifié par la neige qui ressemant avait recouvert de son manteau opalin cristallisé. Tant qu'elle avait disparu en cette saison si froide. Hum, les nombreuse touffes d'herbe était encore croustillantes sous l'effet du gèle.

Mes pensés les plus lointaines me revenait soudainement me redonnant parfois des remords incessant. A vrai dire moi aussi j'avais tout laisser derrière moi, c'était du passer & je me préoccuper simplement du futur en fin presque. Dans ma tête rester gravé cette image d'une jeune jument possédant cette si belle robe nacré, aux formes arabesque si rondes & a ses yeux noir et profond où parfois une petite étincelles vrillait tel une étoiles qui naquit dans la galaxie. Je me rappelais du moindre détail. Je l'aimais cette jument. Mais cette amour était-il réciproque ? Je n'en avais aucune idée mais nous étions unie comme les doigts de pied : face :. J'avais juste envi de la revoir, rien que elle. Moi et Elle.

Sortant brusquement de mes réflexions, j'observait doucement les horizons, sentant l'air fouetté mes crins tendrement et s'engouffrant dans mes naseaux. La brise porte jusqu'a moi un parfum bien familier, trop familier... C'est là que je la vis. Tous semblaient s'écroulé autour de moi pour ne rien laisser apparaître a par nos deux corps. Elle avait sans doute changer mais sont regard angélique était parfaitement le même. Elle était belle, toujours aussi belle.

Son regard émerveillé glissait avec lenteur sur le paysage immense, jusqu'à s'arrêter sur une silhouette équine à la robe foncée, noire pour être exacte. Anastasia forca un peu plus sur ses yeux pour tenter de voir avec exactitude les traits de l'équidé, à en loucher presque ... Et c'est là, à ce moment précis, qu'elle le reconnut. Dans un souffle, interloquée, croyant presque avoir vu un fantôme, elle murmura. / Crash ... ? /

Spontanément, sans même qu'elle ait demandé à ses jambes de bouger, la jolie Blanche commença à avancer vers ce qu'elle prenait encore pour une hallucination. C'était tout symplement une image de synthèse sortie de son esprit, qui reflettait ses espoirs les plus insoupçonnés. Ce n'était pas possible autrement. A moins qu'il ne l'ait suivie jusqu'ici ? Non, non, non. Ce n'était pas son genre d'agir contre le grès d'autrui.

Et, tandis que la réflexion de la demoiselle progressait lentement, celle-ci se rapprochait de plus en plus de son but, son coeur battait de plus en plus fort, de plus en plus vite, tant et si bien qu'Ana' avait l'impression qu'il allait briser en un rien de temps sa cage thoracique. Stress ou émotion ? Personne ne savait. Arrivée à quelques mètres à peine de cet être si cher, elle devint immobile. C'était Lui, c'était sûr. Mais que faisait-il là ? En guise de seul salut, la femelle hocha légèrement la tête. Trop peur de parler. Lui parler ...