L'herbe verte reflete le bleu du ciel

LIBRE


La rosée humide fut écrasée, laissant à sa place l'empreinte fraîche d'un sabot aux arrondis bien dessinés, le fin caressa l'herbe basse et le vert emmeraude de la prairie vu entrecouper d'un orange ambré.

La silhouette se mouvait avec facilité, jouant avec les muscles receptifs. Les naseaux noirs s'ouvrirent pour recevoir cette bouffée d'air qui apportait avec elle milles et une senteurs qui agissait sur les sentiments de la petite jument. Cette fois, ses poumons s'emplir de la terre mouillée et des dernières fleurs de l'automne, une note de fraîche humidité l'hydrata. Elle ferma un instant les yeux et dans l'ivresse du moment parti dans un trot souple et aérien.
Les iris à nouveau bercée par la lumière naissante du jour, elle allongea sa foulée pour décoller dans un galop rythmé, où elle t'elle ainsi ? Portée seulement par l'instinct, elle fixa l'horizon, sans voir la fin du chemin imaginaire qu'elle suivait.

Défiant la course des nuages, elle accelera encore un peu, qui avait il au bout de la clairière ? Qui avait t'il après, soudain le plan du sol s'inclina sous ses sabots et une grande pente s'offrit à ses sabots martéleurs. Un brin surprise elle releva sa fine têtes aux arabesques charmantes sans baissée sa vitesse, le terrain toujours recouvert de la rosée matinal était plus glissant que ce qui ne le laissait prévoir, elle tenta alors de ralentir basculant tout son poids sur son arrière main, la belle couleur noisette se mit a glisser encore plus vite, ses postérieurs repliés sous sa croupe elle patinait du mieu qu'elle pouvait de ses antérieurs pour freiner le glissage.

Mais rien n'y fit son corps l'entrainer dans la chute et elle ne pouvait y echapper, elle s'abandonna alors au plaisir ephémère de cette glissage, et se mit à rire, d'un rire cristallin et juvénile, de la joie de l'insoucience.

Vu que c'était au départ un PV au quel on n'a jamais répondu je lui donne un petit up en tan que sujet libre